Vanessa a décidé de quitter la France fin 2013. Cap la Nouvelle-Calédonie pour un changement de vie ! « C’est une décision mûrement réfléchie ». Ce départ est la concrétisation d’un rêve pour la jeune manipulatrice en radiologie. Après plus d’une vingtaine d’années passées à subir un climat désagréable la majorité de l’année et la mauvaise humeur ambiante, elle a fait ses valises pour un TOM (Territoire d’Outre-Mer) connu pour sa bonne intégration des métropolitains.

Vanessa sur l’île des Pins.

En Nouvelle-Calédonie, le climat est différent. L’adaptation a-t-elle été difficile ?

Et bien oui, il a fallu s’habituer. La chaleur était écrasante à la descente de l’avion ! Elle est omniprésente de 6h du matin à 20h le soir. Maintenant, je n’ai plus de problème à ce niveau. D’ailleurs quand il fait 24 degrés, on est tous en pantalon ! En Nouvelle Calédonie, c’est le climat tropical océanique : la saison chaude compte des températures supérieures à 30 degrés et la saison « fraîche » des températures allant de 20 à 24 degrés. Notre saison « fraîche » correspond à votre été.

Au niveau des activités, quelles sont celles que tu peux faire ici et pas en France ?

Il y en a plusieurs : la plongée dans des sites classés au patrimoine mondial de l’Unesco, tous les sports aquatiques ( planche à voile, kitesurf, etc.), le bateau.

Le climat a-t-il des conséquences sur ta vie pratique ?

Oui, par exemple, je dors beaucoup moins qu’en France. On essaye aussi de privilégier tous les déplacements à pied pour tenter de diminuer la pollution et donc l’impact sur l’environnement. Pour ce qui est de l’alimentation, on privilégie les aliments cultivés en Nouvelle-Calédonie pour favoriser le commerce interne et non l’importation. Le climat a de grosses conséquences sur tout concerne l’hygiène et la santé. Les invasions et proliférations de cafards sont régulières à cette période. Dans les hôpitaux, les infections se transmettent beaucoup plus facilement à cause du taux d’humidité élevé et de la chaleur.

Noël sans neige et sans sapin, cela doit être étrange ?

Noël sur une île, c’est un peu surréaliste ! Voir des sapins décorés, des vitrines avec des bonhommes de neige alors qu’il fait 35 degrés, c’est vraiment amusant. Personnellement, j’ai fêté Noël sur une île, chez des habitants. On a eu droit à l’apéritif avec eux puis à un plat typique qu’ils nous avaient préparé. Le fêter avec des inconnus et en short et tongs, ça change !

 

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