Le 25 novembre a lieu la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Sur le campus du Saulcy, à Metz, la cellule Egalité Diversité et Inclusion ré-affirme à cette occasion ses valeurs, en soutenant cette journée de lutte. 

140 : C’est le nombre de féminicides depuis le début de l’année 2025, selon l’organisation Nous Toutes. Soit un décès tous les deux jours. Instaurée par l’ONU en 1999, cette journée de soutien aux femmes fait écho à l’assassinat, le 25 novembre 1960, des trois soeurs Mirabal, militantes contre le régime de Rafael Trujillo en République Dominicaine. 

Soutenir la cause à son échelle

À Metz, la cellule Egalité Diversité et Inclusion (EDI) oeuvre pour préserver un environnement sain pour les membres de l’université. Cette démarche passe par la lutte contre le harcèlement, les discriminations et les violences sexistes et sexuelles. « Les signalements sont de plus en plus nombreux à l’université. Et c’est une bonne nouvelle que les victimes parlent et engagent des actions contre les auteurs des violences » constate Sabrina Sinigaglia Amadio, référente de la cellule EDI. Le 25 novembre s’impose ainsi comme une date incontournable pour le relais. L’organisation a rejoint la manifestation organisée par collectif unitaire « Grève féministe » le 22 novembre à Metz. 

Une campagne nationale portée par l’Enseignement supérieur

Cette année, la cellule EDI est à l’initiative d’une collaboration avec le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF). Cette organisation aide depuis une vingtaine d’années l’Université de Lorraine à organiser des actions pour mettre l’accent sur la cause des femmes. Une campagne soutenue par l’Enseignement Supérieur, intitulée « Violences Sexistes et Sexuelles dans l’Enseignement Supérieur, changeons les règles », fera l’objet d’une exposition dans le hall de l’UFR Sciences Humaines et Sociales. « L’objectif de cette exposition est de réaffirmer notre engagement sur la question des violences sexistes et sexuelles en montrant les choses que l’on peut faire ainsi que les limites qu’il faut s’imposer » explique Yohann Hollerieth, qui assure chaque vendredi la permanence de l’espace d’écoute de la cellule EDI. 

Sensibiliser et écouter toute l’année 

Créée en 2021 sous l’impulsion de Sabrina Sinigaglia Amadio, enseignante-chercheuse et sociologue spécialiste des discriminations et des inégalités femmes-hommes, la cellule EDI se donne pour mission d’informer et de former la communauté universitaire aux situations de violences, de harcèlement et de discriminations. Elle offre un espace de première écoute qui permet aux victimes et aux témoins de libérer leur parole et d’être orientés vers des structures compétentes. « Lorsqu’une personne nous sollicite, on prend le temps d’écouter sa situation, on rédige un compte-rendu puis on l’oriente vers le dispositif « stop violences » pour traiter la situation si elle le souhaite », précise la référente de la cellule EDI. 

La cellule EDI accueille les témoignages de harcèlement et de VSS chaque vendredi en salle C19, via leur formulaire en ligne ou bien via leur adresse mail : cellule-edi-shs-metz-contact@univ-lorraine.fr