Le tir d’un missile antisatellite russe a généré plus de 1500 débris orbitaux menaçant la sécurité de l’équipage de la station spatiale internationale. Les sept astronautes se sont réfugiés pendant quelques heures lundi matin dans leurs vaisseaux amarrés à la station pour se préparer à une éventuelle évacuation d’urgence en cas de danger. Les quatre américains, l’allemand et les deux russes ont depuis pu regagner l’habitacle.

Les États-Unis et le patron de la NASA ont condamné cet acte jugé irresponsable. Le satellite russe visé était inactif depuis les années 1980. Selon l’astronome Jonathan McDowell interrogé par l’AFP « Le détruire n’était absolument pas nécessaire. Il s’agit purement d’un test militaire ».

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a exprimé son mécontentement sur Twitter dans la nuit de lundi à mardi

Plusieurs experts demandent une plus grande régulation face à ces risques. Certains débris pourraient rester en orbite pendant 10 ans et heurter les milliers de satellites utilisés par des pays pour leurs activités de communication et de localisation.