Mais qui sont ces étudiants étrangers qui sont venus s’enterrer à Metz ? La question intrigue.

 

«  – Bonjour, nous sommes deux étudiantes en master de journalisme.

Ça t’embêterait qu’on te pose quelques questions ? »

Silence. Les yeux s’écarquillent.

«  – Quoi ? Ne comprends pas. »

Cet étudiant chinois semble pris de panique quand nous l’abordons dans les couloirs.

 

A la recherche d’étudiants étrangers pour témoigner de leur vie à Metz, nous faisons le pied de grue dans les endroits stratégiques de l’Université : la maison de l’étudiant, la bibliothèque, le bureau des relations internationales. Nous alpaguons tous ceux qui passent. Après moult échecs, nous décidons de changer de tactique. Et si on passait par Facebook ? BINGO. Là, on a tout de suite plus de succès. Les étudiants sont ultra-connectés : merci les réseaux sociaux ! Quelques jours plus tard, le rendez-vous est fixé. Nous retrouvons quatre Erasmus (programme d’échanges universitaires européen) d’horizons différents pour un petit portrait.  Rencontre.

 Ils viennent en Info-Com pour les technologies innovantes

 

Jean-François Diana, enseignant chercheur et responsable Erasmus pour le département Info-Com, évoque la situation de Metz pour les étudiants étrangers.

Metz est-elle une ville attractive pour les étudiants étrangers?

La plupart des étudiants Erasmus ne connait pas Metz avant d’y arriver. Mais c’est une ville qui grandit. D’ailleurs, elle fait désormais partie du classement de Shanghai

Quel est le secteur privilégié par les étudiants étrangers?

A l’Université de Lorraine, les étudiants étrangers viennent surtout pour les cursus en Journalisme, Communication mais aussi pour les nouvelles technologies innovantes. Ce secteur est en pleine expansion ici à Metz. Cette année, ils sont  40 étudiants Erasmus en Info-Com.

Quelles sont les nationalités d’étudiants arrivants en majorité?

Ce semestre, nous avons eu beaucoup de demandes d’étudiants espagnols. Au second semestre, la Slovaquie sera largement représentée en Lorraine.

 

Propos recueillis par Anaïs Gall et Alice Labrousse