Le sol tremble. Les murs se fissurent et s’écroulent. Les Chiliens fuient, cherchent un abri pour se protéger. Et quand tout semble s’apaiser, ce sont les eaux qui grondent et qui s’élèvent. Pas de répit.

Le tsunami a laissé de nombreuses traces de son passage. Crédits photo : AFP/LUIS HIDALGO

Mardi 1er avril, un séisme de magnitude 8,2 s’est produit dans le Nord du Chili. Il est 20h46, soit 01h46 en France.  Si les secousses initiales ne font pas énormément de victimes (cinq hommes et une femme selon le ministre de l’Intérieur Rodrigo Peñailillo), plus de 900 000 personnes sont évacuées en urgence, la population est inquiète et les autorités craignent d’autres répercussions comme l’arrivée d’un tsunami.

Des craintes qui se sont vérifiées. Durant la nuit, des vagues se sont élevées à plus de deux mètres de hauteur sur certaines zones côtières chiliennes. Mercredi 2 avril, un nouveau séisme de magnitude 7,6 a secoué le pays.

Le Chili étant situé sur une zone sismique très intense, les catastrophes qu’il subit ont aussi des conséquences sur les autres pays de la côte pacifique. L’alerte au tsunami a été lancée puis levée au Pérou, en Colombie, en Equateur, au Panama, au Costa Rica, au Nicaragua et même au Japon.

Webullition se propose de revenir sur les événements ! Chili, de catastrophe en catastrophe ?