Début septembre, la SNCF a modifié ses tarifs. Les billets des TER ont vu leurs prix augmenter de 40% selon les calculs des associations d’usagers des transports. Une hausse qui a du mal à passer pour beaucoup de voyageurs et, notamment, les étudiants.

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Depuis la rentrée, les prix des TER Lorraine ont augmenté. Une décision prise par la région Grand Est afin d’harmoniser ses tarifs. La Lorraine s’aligne donc sur l’Alsace et la Champagne-Ardenne. « Je trouve que la SNCF a fait une énorme erreur en ne prévenant pas ses usagers des changements de tarifs qui étaient à prévoir pour la rentrée de septembre. Certains de ces tarifs ont doublé, ce qui est énorme dans un budget », explique Alexiane, étudiante en maïeutique. En effet, sur l’exemple d’un trajet aller-retour Thionville – Nancy, le prix a doublé, passant de 16 à 32 €.

Une augmentation compensée

Pour pallier à cette hausse, une carte Primo (pour les -26 ans) et Presto (+26ans) est mise en place, permettant de bénéficier de réductions. « C’est une bonne initiative, ça permet de faire de grosses économies. 50% à 70% de réduction sur tous les trajets de la région, ça vaut le coup ! » affirme Nastassia, étudiante en Master CPN à Metz. Une nouveauté, qui ne plait cependant pas à tous les étudiants : « Je dispose d’un abonnement Primo mensuel, pour des trajets illimités entre Toul et Metz. Ce n’est qu’un nouveau nom donné à un service qui existait déjà (ndlr : Pass Campus). Cela qui ne compense pas vraiment l’augmentation des tarifs », explique Valentin, étudiant en Master JMN. Pour un trajet aller-retour Toul-Metz, le prix passe de 24 à 33,40€.

Malgré ces cartes de réductions, la hausse des tarifs reste injustifiée aux yeux des étudiants lorrains. Une flambée qui réduit leur budget et n’améliore pas le service de transport. « J’ai du mal à comprendre : je paie plus qu’avant pour un service similaire. J’aimerais qu’en échange, on puisse voir une véritable amélioration du service. Mais dans le cas présent, on ne sait pas trop à quoi sert l’argent dépensé en plus » affirme Valentin. Un mécontentement qui risque de s’étendre jusqu’aux pays frontaliers, où les étudiants de la région Grand Est sont très présents.