A l’heure actuelle, le people est une des catégories de presse les plus sollicitées. A la fois légère et divertissante, elle permet aux lecteurs et aux internautes de se détendre et de passer un bon moment.

Le magazine Closer, qui appartient au groupe Mondadori France, a vu le jour en 2005. Ce dernier se positionne dans les meilleures ventes en 2007, année où le site Internet est né (Closermag.fr). Traiter l’actualité des stars est devenu le concept-clé. Il s’agit, pour les journalistes, de décrypter la vie personnelle mais aussi la vie privée des célébrités, leurs moments de bonheur mais aussi leurs déboires. Les dernières tendances en matière de mode chez les peoples sont également décodées. Ainsi, le public a la possibilité de s’identifier aux stars, tant au niveau de la vie personnelle que du look.

Une cible féminine

Toutes ces informations s’adressent  principalement aux jeunes femmes qui sont  de grandes consommatrices. Les rubriques  « mode », « beauté » ou encore l’espace de  ventes privées sur le site leur sont d’ailleurs  dédiées. Le site Internet se positionne  comme le premier féminin people en  puissance chez les femmes âgées de moins  de quarante ans.

L’info people par excellence

La rédaction, composée d’une  douzaine de journalistes, est  dirigée  par Laurence Pieau,  depuis le  commencement de  Closer. L’équipe  Web est  intégrée à la rédaction dite  “print”. La ligne éditoriale n’est  autre  que l’information people  par  excellence.

Les journalistes recherchent  perpétuellement le scoop et  accordent une grande place aux  photographies, tant sur le site Internet que sur la version papier. Certaines stars, dont la notoriété n’est plus à faire, font souvent la Une de Closer, et leur vie privée est traité avec un ton sec, humoristique, voire parfois dramatique.

Une mise à jour quotidienne

Le rythme de travail est assez soutenu. Si le magazine sort de manière hebdomadaire dans les kiosques, le site Internet, lui, est constamment actualisé. La mise à jour des news peoples se fait même heure par heure. Grâce au Web 2.0, les journalistes peuvent alimenter le contenu du site avec des diaporamas, du son et des vidéos. En surfant dessus, nous retrouvons des informations parfois croustillantes, des enquêtes, mais aussi des galeries remplies de photos. Le site comporte des rubriques pratiques portant aussi bien sur la beauté, le shopping que le programme des chaînes de télévision. Y figurent de surcroît des catégories payantes comme tout ce qui attrait à la minceur ou aux horoscopes.

Pour gérer de façon simplifiée le contenu de Closermag, l’équipe a recours à Ez Publish, un CMS plébiscité par de nombreuses entreprises. Celui-ci permet notamment de créer des portails d’informations et de mettre en place des fonctions e-commerce.

Un lieu d’échange

Le site de Closer, c’est  aussi un véritable lieu  d’échange pour les  internautes. Lorsqu’ils  sont inscrits, ils peuvent  pleinement participer  au contenu, en  réagissant aux articles  ou en discutant à  travers les nombreux  forums mis  en place.

Histoires  vécues, sexualité,  télévision et bien  évidemment « people »  en sont les sujets  principaux. Pour que  Closermag soit rentable,  la maison mère, Mondadori France, gère la publicité présente sur le site et cible les jeunes femmes urbaines ultraconsommatrices. C’est Cashstore, un agrégateur de sites marchands, qui est d’ailleurs le partenaire principal. Le modèle économique se base aussi sur la proposition de services payants.

Une concurrence rude

Bien que le site de Closer soit régulièrement mis à jour, assez organisé et facile d’utilisation, certains blocs d’information sont un peu trop compacts et peu attrayants. Par ailleurs, les rubriques principales sont entourées de publicités et donc pas perçues immédiatement par l’internaute. La liste des informations les plus lues devient alors invisible à ses yeux.

Sur la toile, Closermag est en concurrence directe avec d’autres sites de la presse en ligne tels que Gala, Public ou encore Voici. Les pure players comme popeater.com ou purepeople sont aussi des adversaires directs, tout comme les blogs, faits par des passionnés du people ou d’une star en particulier.