Septembre rime avec rentrée : si les étudiants ont (re)pris leur place sur les bancs de l’école, les étudiantes messines ont pu profiter d’un nouveau distributeur de serviettes hygiéniques gratuites dans le bâtiment de Sciences Sociales et Humaines (SHS). Une action destinée à combattre la précarité menstruelle chez les étudiantes.

Des protections intimes désormais disponibles au département SHS
Un nouveau meuble demeure désormais dans les toilettes des femmes situé dans le hall du département SHS. Le 15 septembre, 150 serviettes hygiéniques y ont été placées à disposition des jeunes étudiantes. Le projet a été lancé par l’UFR avec la contribution de l’ADEPS’M, association des étudiantes en psychologie de Metz. Celle-ci s’occupe principalement de fournir des tampons et des serviettes dans les toilettes situées en bas des amphithéâtres Demange et Pascal.
Protections de qualité, gratuites et accessibles pour toutes
Didier Sutter, responsable administratif du département a porté ce projet pour subvenir aux besoins des étudiantes précaires. « La gratuité était une évidence » affirme-t-il. Ce meuble rivalise avec les nouveaux distributeurs de l’université qui eux proposent des serviettes à 20 centimes ; Même si leur prix pallie celui des serviettes en grande surface, le tarif reste présent. L’UFR se fournit d’ailleurs auprès des grandes surfaces : les marques « Nana » et « Always » sont choisies pour leur qualité bio. ADEPS’M se soucie également de la qualité des serviettes commandées chez le fournisseur Les Petites Choses. « Ce sont des serviettes certifié Ecolabel sans parfum » précise la vice-présidente Elia Baptista. Quant au budget de l’association pour ce projet, il était fixé à 800 euros.
Un produit de première nécessité
En moins d’une semaine seulement, le meuble a été vidé, preuve du réel besoin de protections hygiéniques chez les étudiantes. Le rythme d’approvisionnement était prévu pour trente serviettes tous les deux jours, mais au vu du succès, Didier Sutter s’interroge sur cette fréquence. Certaines étudiantes se servent en cas d’urgence, comme Presley, étudiante en humanité. « C’est mon amie qui en avait besoin en urgence » indique-t-elle en qualifiant le projet de bonne initiative.
Avec ce dispositif, l’Université de Lorraine affirme son engagement envers les étudiantes. Dans la continuité de cet engagement, le département SHS a installé ce mois-ci dans les couloirs de son administration, un point de collecte de soutien-gorge. Car ce mois d’octobre lui rime avec cancer du sein.