Joe Biden a signé ce mardi 16 novembre la loi validant son plan d’investissement évalué à plus d’un trillion de dollars. Ce plan faisait partie des promesses de campagne du démocrate. Originellement prévu à 2.6 trillions de dollars, il a été revu à la baisse après des tractations parlementaires. La mesure porte des investissements sur les axes de communication, la couverture réseau ou encore les énergies renouvelables. Elle promet également la création d’un million et demi d’emplois par ans pendant 10 ans.

Les efforts sur les énergies vertes ont été largement amputés passant de 920 milliards de dollars dans la proposition de base à 98 milliards dans la version finale. La maison blanche s’est malgré tout félicitée de la signature « d’un investissement qui n’arrive qu’une fois par génération dans les infrastructures et la compétitivité américaine ». Des deux côtés de l’hémicycle américain, on se congratule de l’accord qui semble être la dernière fois que les deux partis ont réussi à s’accorder à l’approche des élections de mi-mandat.

« Ici à Washington, nous avons entendu d’innombrables discours et promesses sur les infrastructures.

Aujourd’hui, nous l’avons finalement fait.

L’Amérique bouge à nouveau. Et dans cinquante ans, je crois sincèrement qu’on dira que c’est le moment où nous avons gagné la compétition pour le 21e siècle. »

La grande perdante de cette loi, c’est la partie sociale du programme de Biden. Longtemps accolées à cette loi, les dépenses sur les familles et la santé notamment ont été supprimées dans la mouture finale du texte. La faute a un manque de soutien de la part de certains démocrates modérés. Elles devront donc passer séparément devant les chambres du Congrès. Pour les analystes, on s’attend à une bataille parlementaire beaucoup plus dure qui limite grandement les chances que les ambitions sociales importantes de Joe Biden restent intactes.