Cheminée dégageant un large panache de fumée grise devant un ciel bleu

Depuis ce dimanche, 200 pays se sont réunis en Egypte à Charm El-Cheikh pour aborder la question de l’avenir de la planète au vu de l’aggravation du changement climatique. Cette 27ème édition de la Conventions of Parties (COP) semble être axée sur l’aide que les pays développés du Nord peuvent apporter au Sud.

En cette troisième journée de conférence, un rapport commandé par la COP est tombé. Selon celui-ci, les pays du Sud auraient besoin de 2400 milliards de dollars par an d’ici à 2030 pour financer leur action climatique. Un coût faramineux qui devrait permettre de « réduire les émissions, renforcer la résilience, faire face aux pertes et dommages causés par le changement climatique et restaurer les terres et la nature », toujours selon le rapport d’experts.

Les 120 dirigeants devraient aussi se concentrer aujourd’hui sur le combat contre la désinformation des entreprises à l’égard du climat. Ils reviendront également sur les pays les plus pauvres et ce que leur « doivent » les pays du Nord, plus fortunés et pollueurs.

A cette occasion, le président français Emmanuel Macron a également décidé de convoquer les dirigeants des cinquante sites industriels français les plus polluants. Ils sont producteurs de ciment, d’engrais, de carburant ou encore de sucre. L’objectif ? Renforcer la lutte contre le réchauffement climatique dans les milieux les plus émetteurs de CO2 et contraster avec l’ancien mandat du chef d’Etat, jugé trop laxiste à ce sujet. Le rendez-vous est prévu à 15h au palais de l’Elysée et ce sera couvert par Imrane Baroudi.

Simon IUNG