L’autopartage, ou une voiture censée remplacer huit véhicules individuels, démarre en Lorraine. A Metz, on va bientôt voir circuler les petites voitures Autopi, dans un souci social et environnemental.

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Les dix stations d’autopartage à Metz

« On aime tellement la voiture qu’on veut la partager », affirment les élus de Nancy et de Metz lors du lancement officiel de la petite voiture en libre service. Ils se sont donnés rendez-vous jeudi 19 janvier dans la cité messine autour d’une petite voiture rouge « Autopi« , et de Thomas Peignard, porteur de projet et chef d’une petite société coopérative : « Lorraine autopartage ».

Le principe de cette voiture partagée est simple. Disponible 7/7 jours et 24/24 h. La réservation se fait par téléphone ou sur Internet et la voiture est disponible immédiatement, grâce à un système d’abonnement de zéro à 20 euros par mois. Le détail des prix, c’est ici.

Moins 50% pour les jeunes

L’autopartage démarre en Lorraine avec l’entreprise « Lorraine Autopartage » qui met en place un service de voitures disponibles dans les villes de Metz, Nancy, Thionville, Vandoeuvre et Laxou. Ce service a plusieurs objectifs.

Social, pour faciliter l’accès à la voiture pour ceux qui n’en ont pas ou qui ne peuvent plus supporter financièrement le coût de l’essence.
Et environnemental, car à terme une voiture partagée remplacerait potiellement huit véhicules individuels, et permettrait la limitation du nombre de voitures en circulation et en stationnement.

Le directeur de « Lorraine Autopartage », Thomas Peignard, décrit le public visé.



A Metz : quels utilisateurs d’Autopi ? par WebullitionMetz

Pour l’installation de ce projet, la ville de Metz participe à hauteur de 5 000 euros au capital social et accorde une subvention unique de fonctionnement de 35 880 euros pour le démarrage.

A l’instar de l’Autolib’ de Paris, Autopi n’est pas électrique, mais le chef de projet n’exclut pas d’en utiliser dans l’avenir « quand il sera démontré que les véhicules électriques marchent bien », précise-t-il.

Pas d’encouragement à prendre la voiture

« Autopi, ce n’est pas pour favoriser le déplacement en voiture », insiste Thomas Peignard. En effet, cette voiture partagée sert pour les petits besoins mais ne se place pas en concurrente des autres transports de la ville. Au contraire, elle s’inscrit en complément en se situant à proximité des arrêts de bus, des gares ou des stations de vélos.

A partir du printemps 2012, les Messins pourront utiliser les onze voitures, citadines, monospaces ou utilitaires, disposées dans dix stations. Et les préinscriptions sont déjà possibles sur le site Autopi.

Google Map des 10 stations d’autopartage à Metz :
Afficher Autopartage à Metz sur une carte plus grande

L‘autopartage déjà partout en France

L’autopartage existe dans plus de 600 villes dans le monde. Il s’est implanté en France en 2009 et s’installe de plus en plus, et plus seulement dans les grandes villes. Le projet de voitures partagées le plus connu en France est celui basé à Paris et mis en place en 2011 par le groupe Bolloré : Autolib’.

Kévin Lamblé et Camille Archambault