La société Gerac, filiale de l’entreprise d’électronique Thalès, a présenté hier à Toulouse un appareil capable de simuler un impact de foudre. Cet équipement permettrait de tester la résistance des avions aux impacts de la foudre.

La société Gerac (groupe d’étude et de recherche appliquée à la compatibilité) a inauguré un générateur de foudre de nouvelle génération. La structure longue de 9 mètres de long et de 3 mètres de large est capable de délivrer rapidement 200 000 ampères sous une tension de 60 000 volts. Une révolution évaluée à 1 million d’euros.

« Chaque avion prend la foudre une ou deux fois par an », Hervé Giraud, directeur du site de Toulouse

Avec cet appareil, les constructeurs aéronautiques ont la possibilité de soumettre leurs appareils à des décharges et à des températures équivalentes à celles de la foudre. Les tests réalisés permettent également d’ajuster la résistance des composants électriques aux ondes électromagnétiques émises par les téléphones et ordinateurs portables. Toutefois, les compagnies aériennes continuent d’interdire ces appareils émetteurs d’ondes pendant les phases sensibles d’un vol. EDF a déjà réservé ce générateur de foudre dans le but d’évaluer les parafoudres implantés sur les pylônes EDF.

Le générateur de foudre développé par la société Gerac

Cap sur l’international

La société créée en 1985 compte 84 salariés et est implantée à Bordeaux, Toulouse et Gramat. En 2013, son chiffre d’affaires atteignait 12 millions d’euros. Avec cette nouvelle technologie, l’entreprise espère séduire des clients au-delà de l’hexagone.
« Nous avons déjà des touches très avancées en Corée et aux États-Unis », précise Hervé Giraud.

 

Crédit photo: Gerac