Elle est là, tous les ans à la même époque, vous la connaissez bien car elle est forcément déjà passée chez vous. La gastro-entérite a provoqué 167 500 nouveaux cas la semaine dernière et la Lorraine est à l’honneur ! Première place nationale avec 464 cas pour 100 000 habitants. Mais ce n’est pas la seule maladie saisonnière. Hiver, printemps, été et automne ont chacun leurs particularités quant aux soucis de santé.

Hiver

Conformément à la légende populaire, c’est bien en hiver qu’on est le plus malade. Le docteur Anne-Marie Puyhardy, du service de médecine préventive de l’Université de Lorraine
est formelle : “C’est le confinement et le manque de ventilation qui favorisent la propagation des bactéries et virus”. La sphère ORL est la plus touchée avec les soucis respiratoires qu’on impute aux rhumes et aux bronchiolites particulièrement actives en Lorraine. Pour le médecin, ces problèmes de santé sont bénins mais peuvent s’aggraver à cause d’une mauvaise médication : “Les produits comme les éphédrines, peuvent provoquer des infarctus et sont en vente libre comme traitement du rhume pour mieux dormir la nuit”.

La grippe peut s’avérer très grave voire mortelle pour les personnes vulnérables, notamment les personnes âgées et les bébés. Le conseil pour éviter un drame est donc d’éviter tout contact avec ces sujets faibles lorsque l’on a contracté la maladie.

Mis à part ces infections virales, l’hiver provoque aussi des éruptions cutanées dues à l’assèchement de la peau, des engelures à cause du gel et des dépressions qu’il est possible de combattre grâce à la photothérapie. Le mélange froid et alcool peut également être fatal car il dilate les vaisseaux sanguins qui sont moins résistants aux températures basses.

Printemps

Il s’agit de la période par excellence du réveil des allergies respiratoires. Les différents pollens peuvent provoquer de l’asthme et des rhinites, allant de l’écoulement nasal aux démangeaisons oculaires. Pour prévenir ces cas, il est possible d’utiliser un calendrier de pollinisation afin d’anticiper les traitements à prendre. “Les enfants allaités présentent moins d’allergies que les autres, car le lait maternel contiendrait des anticorps” précise le docteur Puyhardy.

Le retour des beaux jours n’exclu pas des baisses de températures parfois brusques qui peuvent provoquer des pneumonies. Pour éviter cette maladie, restons fidèles au proverbe “en avril ne te découvre pas d’un fil”.

Été

C’est le moment de l’année où le risque de tomber malade est le plus faible. Mais les médecins ne chôment pas pour autant, les accidents dus à la chaleur sont fréquents. “La déshydratation, les insolations ou l’hydrocution sont facteurs de malaises voire de problèmes cardiaques potentiellement mortels. Des troubles psychiques, notamment une grande agressivité peuvent être les symptômes d’un coup de chaleur” explique la professionnelle de santé. Quelques gestes dans l’attente des secours peuvent sauver une victime d’insolation. D’abord, il faut la placer à l’ombre et utiliser tous les moyens possibles pour réduire sa température corporelle. Mais attention à ne pas provoquer une baisse trop brutale, qui pourrait mener à un arrêt cardiaque.

Automne

Pour le docteur Puyhardy, il n’y a pas de maladie spécifique à l’automne, si ce n’est un stress causé par la reprise des activités professionnelles et scolaires. Un niveau de stress élevé peut mener chez certaines personnes à des troubles du sommeil.

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