Plus de 160 exposants étaient présents à l'exposition féline internationale, à Freyming-Merlebach

Dimanche 25 octobre s’est tenue pour la première fois à Freyming-Merlebach, une exposition féline internationale. Organisée par le Cercle Félin de l’Est, plus de 160 personnes y ont participé. Une manière de faire partager leur passion aux autres, mais aussi de récolter des prix.

Des rangées remplies de cages, des peluches et des joujoux en forme de chat par-ci, par-là, et des albums photos en pagaille, l’exposition féline internationale a planté son décor, le dimanche 25 octobre. Sphynx, persans, siamois, chartreux, plus d’une vingtaine de races différentes a pris rendez-vous à la salle Vouters, à Freyming-Merlebach pour cette grande occasion. C’est l’association du Cercle Félin de l’Est qui est à l’origine de la manifestation. « Les expositions ont essentiellement lieu en Alsace-Lorraine, signale Thierry Oury, membre du comité, mais c’est la première fois qu’on en organise une dans cette ville. » Pour participer à l’événement, les 160 futurs exposants ont dû passer par le site internet du club félin pour s’inscrire. « Tout le monde peut venir exposer et concourir, même s’il s’agit de chats de salon ou de gouttière ! »

« Venir ici, c’est pouvoir partager notre folie des chats, confie Bérénice Ropital, exposante. Cela fait maintenant plus de deux ans que j’en possède et je suis fière de pouvoir les montrer au public. »

Sur le podium

Cette exposition, c’est aussi l’occasion pour les participants de récolter des prix au concours de beauté. « Mon chat a eu droit au bain et au brushing avant de venir, raconte Bérénice Ropital. Je lui ai aussi rasé les poils autour des pattes et j’ai fini en lui faisant plein de bisous pour l’encourager. »

Durant toute la journée, des points sont attribués aux différents chats par des juges internationaux reconnus. Ils concourent d’abord pour obtenir des certificats qui, une fois cumulés, donnent des titres de champion. « A 10h, un contrôle vétérinaire est effectué, expliquent Thierry Oury et sa femme, Véronique. Les félins sont ensuite jugés toute la journée sur leur couleur, leur poil, la forme de leur tête et de leurs yeux, ou encore l’emplacement de leurs oreilles. Les délibérations se font en public. C’est vraiment très strict» Les prix internationaux décernés sont attribués à vie, et sont souvent accompagnés de petits cadeaux supplémentaires pour les maîtres tels que des trophées, des diplômes, des vases et des bougeoirs. De quoi récompenser tout le monde au final.


Callaghan, un matou senchationnel

Bérénice Ropital, 24 ans, a acquis son premier chat de concours voilà deux ans et demi, un persan blanc (en photo). Son nom ? Callaghan des Chatoyantes Émeraudes, rien de moins ! Mais pas d’inquiétude à avoir, le minou n’a pas la grosse tête et s’avère tout à fait charmant. « J’ai eu le coup de foudre pour cette race quand j’avais six ans, explique Bérénice, j’étais en vacances chez ma marraine à Arcachon, et elle avait une persane chocolat magnifique et très gentille. »

Depuis l’arrivée de Callaghan, la jeune femme enchaîne les concours félins… et les gagne ! « Il sera peut-être très bientôt champion international, et alors sa carrière sera finie car il a déjà gagné tout le reste », précise fièrement sa maîtresse. France, Allemagne, Belgique, ce champion a déjà fréquenté une bonne vingtaine d’expositions félines, dont il est souvent reparti récompensé. Mais quel est donc son secret pour faire fondre les membres du jury ? « Il n’y a pas de secret, poursuit Bérénice, avant chaque exposition, c’est le branle bas de combat ! » Il faut le baigner, le brushinger, lui raser les poils du nez et ceux autour des pattes, démêler ses longs poils… « et lui faire plein de bisous ! » Ce toilettage intensif prend tout de même deux bonnes heures, et le résultat n’est même pas garanti.

Mais qu’importe, « posséder un persan est une vraie fierté, car c’est une race noble et magnifique », se rengorge la jeune femme. Et précieuse : comptez environ 1500 euros pour accueillir un persan dans votre foyer. Inutile de préciser que Callaghan ne sort jamais de la maison ! « Si je devais le laisser, je ne pourrais pas le confier à quelqu’un d’autre qu’à mes parents ! » Lesquels ont d’ailleurs été contaminés par la passion de la jeune femme, puisqu’à eux trois ils possèdent désormais trois persans et un sphinx, cette race de chats sans poils. Bérénice confie d’ailleurs collectionner les objets à l’effigie de ses petits amours : miroir, porte-clé, bloque-porte, tasse, etc… « J’en ai partout ! », rit-elle. Callaghan, quant à lui, est reparti de l’exposition de Freyming-Merlebach avec un point de plus vers la dernière récompense de sa carrière. Peut-être bientôt la retraite ?

Diaporama de l’exposition féline internationale

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